La coparentalité est-elle vraiment fiscalement intéressante ?

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Pouvez-vous, après un divorce, convenir d’une co-parenté fiscale pour vos enfants mineurs avec votre ex-partenaire ?

La réponse est oui, depuis cette année. Les enfants majeurs qui étudient peuvent aussi tomber sous la co-parenté fiscale. La co-parenté implique l’hébergement des enfants autant chez l’un que chez l’autre. Cela doit explicitement apparaître dans une convention enregistrée ou homologuée par le juge.

La co-parenté a aussi des conséquences fiscales pour les parents. Les enfants sont dans ce cas autant à charge de la mère que du père. Cela implique que les deux parents paient moins d’impôt. Leur quotité de revenu exempté d’impôt augmente. Le montant total de la majoration de la somme exemptée par la charge familiale est réparti équitablement entre les deux parents.

Pour deux enfants, des partenaires mariés ont droit ensemble à une augmentation de la somme exonérée de 3.900 euros. S’ils divorcent et optent pour une co-parenté fiscale, chacun peut prétendre à une majoration de 1.950 euros (3.900 euros divisés par deux) des revenus exemptés d’impôt.

Dans ce cas, vous ne pouvez pas déduire la pension alimentaire payée. Vous devez donc faire un choix entre la majoration de la quotité de revenu exemptée d’impôt et la déduction de la rente alimentaire. Si vos enfants étudient et sont en kot, il est en général plus intéressant que le parent qui paie la pension alimentaire la déduise et que l’autre parent prenne totalement les enfants à charge.

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