De nombreuses plaintes concernant des suppléments en cas de paiements électroniques

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L’Inspection économique a déjà reçu 114 plaintes concernant des commerçants qui continuent à appliquer un supplément pour les paiements électroniques, alors que cela n’est plus permis, annonce Radio 2 vendredi.

Depuis le 9 août, les commerçants ne peuvent plus compter à leurs clients de frais supplémentaires lors de paiements électroniques, que ce soit par carte bancaire, virement ou domiciliation.

L’interdiction vaut aussi pour les petits montants et les achats par internet. Le ministre des Consommateurs, Kris Peeters, dit comprendre que tous les commerçants ne soient pas encore au courant. C’est pourquoi il a demandé à son administration de sensibiliser le secteur autant que faire se peut.

Contrôles

“Des contrôles seront aussi menés ces prochains mois”, annonce le ministre. “Les amendes peuvent aller de 2.000 à 800.000 euros.” Certaines entreprises actives sur internet continuent également de suivre cette pratique devenue illégale.

Or, “les magasins en ligne étrangers ne peuvent se cacher derrière une exception”, poursuit Kris Peeters. Une enquête vise actuellement le site Takeaway.com, qui persiste à appliquer un supplément d’un euro pour les paiements électroniques.

Le ministre rappelle encore qu’un commerçant n’est pas obligé d’accepter les cartes de paiement. “N’accepter que l’argent liquide est possible aussi, mais si le commerçant accepte une carte de paiement, alors un supplément n’est plus possible.”

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