“Les titres-services belges constituent un exemple de bonne pratique au niveau européen”

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Le système des titres-services, qui aura bientôt quinze ans d’activité, fonctionne bien mais devrait être amélioré pour assurer l’avenir du secteur, a affirmé jeudi Federgon, la fédération des prestataires de services en ressources humaines, qui représente entre autres ce secteur.

Les titres-services accroissent le volume de l’emploi, sont quasiment neutres budgétairement (même si les coûts pèsent sur les Régions tandis que les bénéfices vont au Fédéral) et suscitent une grande satisfaction des travailleurs et des clients, affirme Federgon sur base d’une étude menée par un bureau indépendant.

“On peut en être fier, les titres-services belges constituent un exemple de bonne pratique au niveau européen”, estime Herwig Muyldermans, directeur général de Federgon. Pourtant, un certain nombre de points méritent d’être améliorés, ajoute-t-il à l’adresse des partis en vue des prochaines élections.

Système de tiers payant?

Premier point, le prix du titre-service, qui doit rester attractif pour l’utilisateur et soutenable pour les pouvoirs publics: Federgon propose de le coupler à l’inflation, ou d’instaurer un système de tiers payant (intervention de l’employeur, par exemple). Federgon plaide aussi pour la suppression de la limitation du nombre de titres-services que l’on peut acheter par an, en la couplant à une augmentation du prix du titre au-delà de 500 unités commandées.

La fédération de prestataires souhaite aussi voir les activités titres-services élargies aux petits travaux d’habitation ou de jardin, et que des exceptions pour les étudiants et pensionnés soient prévues. “Une évolution du système, pas une révolution”, selon M. Muyldermans.

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