Les travailleurs belges célèbrent le Tax Liberation Day dix jours plus tôt que l’an passé

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Le travailleur belge moyen a atteint en ce 17 juillet le “Tax Liberation Day”, soit le jour où le salarié arrête théoriquement de payer des charges et des taxes et peut disposer à sa guise des fruits de son travail. L’année passée, cette journée est tombée dix jours plus tard, indiquent mardi le cabinet de consultance EY et l’Institut économique Molinari.

Alors qu’il était l’employé le plus coûteux au sein de l’Union européenne depuis plusieurs années, le travailleur belge est aujourd’hui en quatrième position, derrière le Luxembourgeois, l’Autrichien et le Néerlandais. Ainsi, pour que son employé reçoive un euro en poche, un employeur belge doit actuellement dépenser 2,04 euros.

En 2013, il devait débourser 2,34 euros, soit le montant le plus élevé depuis 2010, ressort-il de la neuvième édition du fardeau fiscal et social de l’Employé moyen au sein de l’Union européenne. Selon l’étude, le gouvernement belge prélève 29.233 euros sur le salaire moyen, soit l’un des trois montants les plus élevés en Europe. Les auteurs de l’étude soulignent la contribution du tax shift du gouvernement Michel dans cette diminution de la pression fiscale.

“Le ‘tax shift’ continue d’avoir un impact”

“Les mesures ont réduit de façon significative le coût d’un employé en Belgique (où le chômage atteint son niveau le plus faible depuis la publication de la 1ère édition de l’étude en 2010)”, font-ils remarquer. “Le ‘tax shift’ continue d’avoir un impact important sur l’économie belge: le chômage est faible et la souplesse sur le marché du travail plus grande. Cependant, l’employeur belge en reste le premier bénéficiaire. Le salarié belge devrait dans les prochaines années en voir les bénéfices sur son pouvoir d’achat”, commente James Roger, co-auteur de l’étude.

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